Bonjour,
étude certaineent intéressante et qui devrait être faite dans différents milieux.
Pour la petite histoire, quand nous avons construit notre maison, les enfants ont réclamé un chien. Refus de notre part à cause des contrainte, pour la bête comme pour nous. Ils ont donc demandé un chat.
Les sachants tous deux allergiques, et assez gravement pour notre fils, nous avons dit que c'est le pédiatre qui déciderait. On se croyait tranquille. MAIS, il a dit que non, à priori ça ne devrait pas jouer sur leurs formes d'allergie et que de toutes façons, nous le saurions dès le premier jour.
Voilà comment on s'est retrouvé avec nos deux premiers chatons, qui ont vecu dans la maison avant nous, car nous, on voulait au moins avoir des fenêtres, l'eau courante et l'électricité
Deux, parce que des chatons doivent être par deux. Ils ont besoin de jouer avec leur semblable, même si on est prêt à s'occuper d'eux tout le temps. Par la suite le nombre a augmenté, car à chaque décès (les aléas de la vie, de la circulation...) nous en reprenions deux, toujours sur le principe que des chatons se prennent par deux. On a culminé à 7 chats, dont une chatte errante que les enfants nous avaient suppliés de garder "pour la nuit". Elle est morte chez nous 18 ans plus tard. C'était la dernière que nous avions. Cela coïncidait avec le départ de notre fils (notre fille vivait déjà ailleurs). Nous avions dit "c'est fini, plus jamais de chat".
Il ne faut jamais dire jamais.
En invalidité depuis près de 4 ans, ma principale activité est ma promenade quotidienne depuis que je peux remarcher à peu près normalement. Sur le trajet, il y a un espace avec quelques chats sauvage que j'ai pris l'habitude de nourrir, de voir vivre, et malheureusement disparaître ou mourir. La vie sauvage est souvent rude. Fin mai, une des mères sauvages a ramené dans l'espace ses deux chatons, pour les chasser assez férocement très peu de temps après (rien à voir avec un sevrage normal). Ils ont vécu dans la colonie sans problème sauf le rejet total de leur mère, et sont devenu un peu familier lors de mes visites. L'un d'eux a disparu un beau jour (l'espace est en bordure d'une artère très fréquentée et où les gens roulent vite). Le mâle s'occupait très "maternellement" des troix petits chatons d'une autre mère, bien qu'ils n'aient qu'un mois de moins que lui.
Fin novembre, le rescapé, un beau petit matou de 6 mois, a décidé un beau soir de me suivre. Rien à faire pour l'attrapper et le remettre dans son espace de vie. Il a fini par me suivre sur 1.5km, a à peine hésité à entrer dans la maison, a été surpris de voir que je ne vivais pas seul, et s'est tranquillement installé.
Il semblait heureux, mais se collait à mes chevilles, ne jouait pas, ne sortait pas. Une semaine après, j'ai été chercher une des petites chattes dont il s'occupait. Je ne vous dit pas la joie réciproque ! Plus de problème, ils sortaient, ils jouaient, faisaient des bêtises. Tout était normal.
Je continuait à nourrir les chats sauvages dont les rangs se sont clairsemés. Entre autre, la mère des 3 petits chatons dont je parlais plus haut s'est faite écrasée. Les deux petits chatons restant de cette portée semblaient heureux, jouaient, et s'en tiraient bien.
Avant Noël, il faisait froid, et un de ces chatons semblait mal en point, grelottait, etc. Il préférait venir sur moi dans mon manteau plutôt que de manger. Comme cela ne s'arrangeait pas et que le froid augmentait, on a décidé de les recueillir pour les faire stériliser et les faire adopter.
Difficile de faire adopter des chats qui se lovent contre vous en ronronnant.
Résultat, nous avons maintenant quatre chats à la maison.
Qui a dit qu'il ne fallait jamais dire jamais ?
Pierre Alain