URGENT : SOS jeune chat sociable, adorable, joli mais FELv positif cherche un accueil ou une famille

En espérant que ce message soit lu par le plus de personnes possibles…
Je m’appelle Camille et je vis en couple avec Ivan à Toulouse dans la maison familiale avec jardin. J’ai toujours eu des chats ; mes parents faisaient régulièrement stériliser les chats qui venaient se donner chez nous. Aujourd’hui, mon copain et moi nous avons huit chats à charge (de 17 à 2 ans), tous des chats errants de notre quartier qui sont un jour arrivés chez nous et que nous avons recueillis avec bonheur par amour des chats.
Je ne sais pas si je fais bien de poster ce message, mais ce soir je suis très triste et je ne sais pas quoi faire pour le chat que nous venons de sortir de la rue…
Voici un aperçu des actions que nous avons faites ces dernières années pour les chats, j’espère que vous pourrez comprendre notre désarroi actuel et que quelqu’un parmi vous pourra nous aider.
2012-2013 :
En octobre 2012, à quelques jours d’intervalles, deux chats mal en point sont arrivés dans notre jardin : un gros mâle de 4/5 ans (Laitchou) et une très vielle femelle (Cosette). A l’époque, nous avions déjà six chats stérilisés depuis toujours mais que nous venions de faire vacciner et identifier l’année précédente, donc vous pouvez imaginer les dépenses… Mais c’était ce qu’il fallait faire et on a économisé pour avoir nos chats en règle et dans la sécurité la plus totale. La misère dans laquelle était les deux nouveaux arrivés ne nous a pas laissée insensibles et nous les avons donc rentrés en sécurité et amener chez notre vétérinaire. En parallèle, nous avons contacté votre association pour savoir si vous pouviez les prendre en charge, car nous avions décidé de maintenir notre tribu à six chats pour, à la fois pouvoir les entretenir mais aussi pour leur équilibre comportemental (certains de nos chats ne se supportent pas et développent par période des signes d’anxiété, comme du léchage compulsif…). Mais voilà que les deux chats errants tout juste arrivés se révèlent tous les deux positifs au FIV, avec le virus déclaré (gingivite notamment)… Vous imaginez bien qu’on a dû beaucoup insister auprès de l’asso pour tenter de les y faire entrer… Mais les jours passent, la vieille femelle se révèle être en fin de vie et on n’a pas pu se résoudre à la transférer à l’asso ; quand au mâle, ben on s’y attache très vite et on n’a pas eu le cœur d’insister à nouveau auprès des bénévoles pour trouver une solution pour lui. Ainsi, on a gardé les deux. Les deux nouveaux vivant à l’intérieur de la maison et les nôtres dehors (avec un abri aménagé dans le jardin certes mais plus de quotidien avec nous). Nous avons soigné ces deux chats de la misère au mieux. La femelle a malheureusement été euthanasiée après quelques semaines au chaud, au propre avec des câlins et du bon pâté. Le mâle est resté avec nous un peu plus d’un an et demi avec ses problèmes de gingivite et une grave insuffisance rénale ; beaucoup de visites chez le vétérinaire mais aussi et surtout beaucoup d’amour avec ce gros matou des rues qui se transforme en gentil matou de canapé. Nous l’avons gardé tout ce temps seul à l’intérieur de notre maison (car bien qu’avec nous il fut adorable, il était très agressif avec nos chats, même parfois à travers les fenêtres, et avec le FIV déclaré nous n’avons pas voulu prendre de risque). Passés les premiers temps, il a commencé à gratter notre vitre, il voulait sortir… Après maintes réflexions nous avons conçu et construit un parc extérieur d’environ 4m/2m relié à la maison via une de nos porte-fenêtres. Il s’y est très bien acclimaté et a eu, nous pensons, une fin de vie optimale. Mais ses reins ont fini par lâcher, on savait que c’était inéluctable et notre Laitchou est décédé en juin 2014. En parallèle à cette situation, nous avons aussi sauvés deux chatonnes. D’abord, Mimoe (en mars 2012, à 2 mois elle hurlait de faim et de douleur entre deux maisons en face de chez nous), je l’ai attrapée à mains nues et toutes griffes et crocs dehors, il s’est avéré qu’elle avait la queue sévèrement cassée et a dû être amputée de la queue immédiatement. Nous avons tout de suite décidé de ne pas la garder et de la faire adopter, mais sans sa queue, nous n’avons trouvé personne… Nous l’avons gardée, élevée dans une pièce séparée (car Laitchou occupait la maison et son parc attenant) et sortie en harnais jusqu’à sa stérilisation. Elle est maintenant une gentille minette chasseuse de souris. Et voilà qu’en décembre 2012, j’aperçois en soirée sur notre terrasse une petite bête terrorisée qui s’approche de la gamelle de nos chats : encore un chaton des rues ! Après deux nuits d’affûts, j’ai réussi à la capturer dans notre panier de transport. Un mois auparavant, nous avions perdu un de nos chats adorés et cette chatonne a été un rayon de soleil et nous l’avons gardée. Elle (prénommée Babie) a aussi dû être élevée dans une seule pièce de la maison et sortie à l’extérieur en harnais jusqu’à sa stérilisation. Elle va très bien aujourd’hui et est un vrai petit moteur à ronrons. Je vous raconte tout ça pour vous prouver, si il le faut, que nous faisons toujours notre maximum pour les chats des rues.
Après le décès de Laitchou, nous avons pu revivre au quotidien avec tous nos chats qui avaient à nouveau accès à l’intérieur de la maison.
2014-2015 :
A l’hiver 2014, un gros chat très sauvage (Pipolin) que nous connaissions de vue se laisse caresser. Deux mois plus tard, le revoilà avec une très grosse boiterie au postérieur. Nous réussissons à le mettre dans la boite de transport, direction le vétérinaire. Résultat, un très gros hématome (il mettra plusieurs mois à ne plus boiter), il est castré et est testé FIV positif. A nouveau, nous vous contactons, et après plusieurs jours vous acceptez de le prendre en charge. Nous l’avons déposé au local un après-midi, mais nous n’avons pas pu nous résoudre à l’y laisser. Il a le FIV et bien que gentil, il reste sauvage et épris de liberté, il risque de ne pas trouver d’adoptants et de passer des mois en cage. Tant pis, il est FIV positif mais n’est pas agressif avec nos chats, n’a pas encore déclaré le virus, nous venons donc le récupérer, nous veillerons sur lui. Depuis, c’est devenu un gros pépère toujours trèèèès câlin et pacifique avec nos autres chats. Il reste un ancien sauvageon et le porter est encore chaotique. Mais il est heureux, libre et sans danger pour les autres. Et entre temps (c’est pas une blague !), une nouvelle connaissance féline débarque dans notre jardin : le futur prénommé Liverpool. Un gros mâle touffu qui terrorise d’un regard la plupart de nos chats et que nous avons toujours chassé du coup, d’autant qu’il portait un collier. Mais là, plus de collier, sans doute le coryza, une oreille brulée et une grosse boiterie d’une patte avant… Comme nous venions de récupérer Pipolin et étions en contact avec certaines bénévoles, nous l’avons nassé et l’association l’a pris en charge (Merci !) ; et miracle malgré une errance de plusieurs mois, le chat n’est pas FIV ni FELV et est très sociable avec les humains ! Depuis il est toujours à la recherche d’adoptants, en vain pour le moment…
Ensuite, en juin 2015, je ramasse à la main dans la rue une chatonne de 3 mois qui suivait une dame qui en avait peur. J’ai pensé que des gens avait abandonné une portée quelque part, j’ai même fait le tour du quartier au cas où. Finalement, il s’avèrera que la chatonne venait d’être adoptée sur le bon coin par des voisins plus loin dans notre rue et qu’elle s’était échappée de chez elle quand le l’ai trouvée. J’ai retrouvé ses propriétaires deux jours après en voyant leur affiche de recherche dans la rue le soir où nous partions aux urgences vétérinaires. Nous avions amené la chatonne chez notre vétérinaire dès le premier jour car elle semblait fatiguée et ne mangeait pas. Il avait suspecté le typhus… Le lendemain donc, nous partions aux urgences et j’appelais ses propriétaires pour les informer… La chatonne (prénommée Tina) avait en effet le typhus et n’a pas survécu, nous en avons été très peinés, tout comme ses propriétaires qui avait rendez-vous pour la faire vacciner… Nous avons dû faire une quarantaine chez nous durant plusieurs mois.
Depuis, mis à part quelques chats de passage dans notre jardin, tout allait bien, juste les bobos habituels pour nos chats qui vivent à l’extérieur mais pas de nouveaux miséreux en grande détresse. Nous décidons enfin de démonter le parc extérieur de Laitchou deux ans après son décès, pensant que les moments durs étaient derrière nous.
2016 :
Et voilà qu’au début de l’hiver 2015 réapparaît un jeune chat mâle que nous avions vu au printemps 2015 avec un collier et bien portant. Là, il n’a plus de collier, des plaies de bagarres, et ne semble pas être soigné. Les semaines passent, un abcès sur la joue explose et se soigne seul, puis un autre sur la tête, un œil bouché par du pus, toujours pas de soins. Nous contactons alors votre association à nouveau pour vous demander de bien vouloir l’accueillir après que nous ayons fait les premiers soins et vérifié chez le véto s’il est identifié. Nous l’attrapons hier (le chat est très gentil, câlin et sociable), direction le vétérinaire pour les premiers examens. Les plaies de bagarre sont soignées avec des antibios. Nous le faisons tester car vous nous l’aviez déjà demandé pour d’autres chats et en plus nous pensions ne rien détecter vu qu’à part ses plaies, il est jeune et n’a pas de symptômes suspects. Résultat, il est FIV négatif et FELv positif On est totalement désarmés… On sait que c’est grave, on sait que ses chances d’être adopté son quasi nulles, on sait que l’association croule sous les factures, on sait que vous n’avez jamais assez de familles d’accueil, on sait tout ça. Mais nous, nous ne pouvons pas le prendre en charge, même en bonne santé, on s’était mis d’accord avant de le capturer : on ne le gardera pas, on le confiera à l’asso. Nous avons donc à ce jour, huit chats (dont Pipolin qui a le FIV comme une épée de Damoclès au dessus de sa tête). Nous ne pouvons pas garder ce nouveau chat. Je suis si triste, il est a-do-ra-ble, très gentil, câlin, joli, en pleine santé pour l’instant. Il se met même sur le dos les pattes en l’air en patounant et ronronnant. On peut le porter, lui caresser le ventre, lui mettre de la crème dans l’œil et toujours il ronronne et donne sa tête… Je suis si triste pour lui… Nous n’avons pas de solutions… S’il-vous-plaît, quelqu’un peut-il le prendre en accueil, voire envisager de l’adopter malgré son épée de Damoclès à lui… Il est vraiment très mignon (tigré roux avec des chaussettes blanches), il est sociable avec les autres chats et le sera d’autant plus une fois castré, on est complètement désemparés On est près à payer les frais vétérinaires à venir (castration, identification, vaccination) et à le parrainer ensuite, mais on ne peut pas le garder chez nous.
J’espère que les quelques personnes qui seront venus au bout de mon récit (peut-être confus, il y a tant de chats que nous croisons), seront sensibles à mon appel et trouveront une solution pour ce chat…
Merci de m’avoir lu,
Camille.
Pour nous joindre, le téléphone d’Ivan : 06 32 34 99 46 et mon e-mail : camillepages@hotmail.fr
J’envoie par mail ce message à l’association et je le poste aussi sur le forum…

Bonjour à tous,
!!! Bonne nouvelle !!! : nous avons trouvé une association (Le Chat Libre du Mirail, un Grand Merci à eux !) qui va prendre le chat sous sa responsabilité. Comme nous l’avions expliqué, nous prendrons en charge les soins vétérinaires à venir et nous le parrainerons chaque mois autant de temps qu’il le faudra.
Lundi 1er février, nous allons le déposer à la clinique du Vernet où il va à nouveau être testé pour le FelV (test PCR), stérilisé, identifié et primo-vacciné. Ensuite il va rejoindre une famille d’accueil qui va s’occuper de lui et dans quelques temps il sera sûrement proposé à l’adoption. Donc, si des personnes se manifestent pour l’adopter, il faudra désormais s’adresser au Chat Libre du Mirail.
Pour ceux qui ont relayé notre appel à l’aide sur les sites web de leurs associations, pouvez-vous actualiser l’annonce :
« Le chat est pris en charge par l’association du Chat Libre du Mirail et il est parrainé. Il sera sûrement proposé à l’adoption dans quelques temps donc si des personnes ont eu un coup de cœur, contactez l’association : Madame Monique Lozes, présidente de l’association du Chat Libre du Mirail, tél : 06 83 43 57 32, e-mail : feesduchat@gmail.com. Merci pour lui. »

Merci à toutes les personnes qui ont été sensibles à notre appel et qui l’ont relayé. On est tellement soulagés d’avoir trouvé une solution pour ce gentil minet. Merci.
Camille et Ivan.